Maintenir les pièces constitue un défi pour les bricoleurs et les professionnels. L’invention du serre-joint en fonte dans les années 30 a résolu le problème. Depuis, cet outil a évolué. Il convient à différents travaux tels que la coupe, le perçage, la soudure, le séchage ou l’assemblage. Plusieurs types de serre-joints existent sur le marché. De nombreux secteurs exploitent leurs qualités. Faisons le point.
Les serre-joints se répartissent en 7 grandes familles : serre-joint dormant, serre-joint à pompe, serre-joint automatique, serre-joint rapide, serre-joint de maçon, serre-joint de charpentier et serre-joint à vis.
Serre-joint dormant : une précision élevée
Fixer un serre-joint dormant sur un établi ou des tréteaux garantit une bonne stabilité. Il suffit de manipuler un seul coulisseau pour maintenir les pièces. Ce modèle est surtout utilisé en menuiserie. Robuste et fiable, il facilite la coupe, le ponçage et l’assemblage des panneaux de grande dimension. Sa puissance de serrage dépasse les 3000 Kg.
Serre-joint à pompe : une grande capacité de serrage
Conçue en acier, cette version se distingue par sa puissance et sa solidité. Elle supporte une charge supérieure à 1000 Kg et exerce aussi une forte pression. Mettre une petite barre métallique sous la vis de serrage garantit un niveau optimal. Le serre-joint à pompe convient au collage des éléments. Sa force de serrage contribue à la précision des travaux.
Serre-joint automatique : simple et efficace
Le serre-joint automatique se démarque par sa facilité d’utilisation, une seule main suffit pour presser la poignée. Toutefois, sa puissance de serrage dépasse rarement les 500 Kg. Cette gamme est ainsi adaptée au calage des objets.
Le serre-joint à une main ressemble au serre-joint automatique. Néanmoins, sa capacité de serrage est légèrement inférieure. Un piston à ressort fait avancer le coulisseau.
Serre-joint à levier : rapide et fiable
Un levier à crémaillère accélère le montage et le démontage. Le valet et le rail forment parfois un seul bloc. La saillie atteint 120 mm, l’ouverture maximum avoisine les 1000 mm et la force de serrage dépasse les 900 Kg. Le serre-joint rapide est excellent pour travailler le bois et le métal. Sa résistance aux vibrations sécurise les travaux.
Serre-joint de maçon, un outil de blocage
Une tige plate et un sabot composent le serre-joint de maçon. La tige possède une tête recourbée appelée canne. Leur longueur varie de 400 à 1200 mm. Un ergot de blocage termine le sabot. On écarte le sabot en fonction des dimensions de la pièce. Ensuite, frapper sur l’ergot avec une masse ou un marteau assure l’immobilisation. Le serre-joint de maçon apporte un énorme plus sur les chantiers de construction.
Serre-joint à vis, un réglage optimal
Une tige filetée caractérise le serre-joint à vis. Cette spécificité simplifie le réglage. Sa capacité de serrage atteint les 700 Kg. Le serre-joint à vis affiche une grande polyvalence. Il est efficace dans tous les domaines. La poignée de serrage différencie les modèles. Une poignée de serrage droit requiert plus d’efforts, mais exerce une pression limitée. De son côté, la poignée de serrage à garrot long mobilise moins de force, mais produit plus de puissance.
Le serre-joint en C est une déclinaison de cette gamme. Il immobilise les pièces pendant la soudure et l’usinage dans le secteur industriel et l’ouvrage mécanique.
Serre-joint de charpentier, un outil pratique
Comme son nom l’indique, le serre-joint de charpentier constitue un atout sur un chantier de charpente. Il possède une pointe forgée au bout du valet. Il suffit de le planter dans un chevron ou une poutre pour prendre une longue pièce de bois. Son ouverture atteint les 800 mm et sa puissance de serrage dépasse les 1000 Kg.