Poser un faux plafond : les avantages
L’avantage d’un faux plafond est qu’il répond à de nombreux besoins. Chacun a une raison différente de se laisser tenter par la pose d’un faux plafond :
- Pour améliorer l’isolation acoustique et thermique de la pièce
- Pour camoufler des câbles ou des canalisations
- Pour un rendu tout simplement plus esthétique
- Pour camoufler une grosse fissure dans le plafond ou lorsque celui-ci est très abîmé
- Pour installer un système d’éclairage et notamment des spots
- Pour abaisser la hauteur d’un plafond et ainsi faire des économies de chauffage
Les trois types de faux plafond
Il peut être sous trois formes :
- le faux plafond suspendu,
- le faux plafond tendu,
- le faux plafond autoportant.
Pour bien faire votre choix, nous vous expliquons en détail chacun d’entre eux ainsi que les avantages et les inconvénients de chaque système.
Le plafond suspendu
Le plafond suspendu, comme son nom l’indique, est suspendu à votre ancien plafond. Il s’agit d’une ossature légère, en aluminium ou en bois, composée de rails pour faux plafond et de dalles ou de plaques. L’ossature est fixée par des suspentes au plafond existant. Le rôle d’un faux plafond suspendu est dans la majorité des cas de créer un plénum (espace vide) pour isoler la pièce ou cacher des câbles.
Le faux plafond tendu
C’est une façon de refaire un plafond de façon originale et tendance. Les décorateurs d’intérieur ne jurent que par le plafond tendu. Il s’agit en fait d’une toile PVC qui devient souple et extensible sous l’effet de la chaleur. Elle est tendue entre des profilés qui sont fixés aux murs.
Faire un plafond tendu est de plus en plus prisé mais reste cher encore à réaliser. Il est toutefois très présent dans les intérieurs contemporains car il peut se décliner dans toutes les couleurs et avec des motifs divers et variés. Sa solidité, ses qualités thermiques et acoustiques sont ses principaux atouts.
Sachez que la pose d’un faux plafond tendu est très technique et demande un grand savoir-faire que seul un professionnel possède. Renseignez-vous sur le coût de la pose d’un plafond tendu en demandant des devis auprès de différents artisans. Cela est gratuit et sans engagement et vous permet de comparer les tarifs.
Le faux plafond autoportant
Beaucoup moins connu, le faux plafond autoportant est monté de murs à murs et sans suspentes. Son principe est assez simple. Il suffit de fixer des rails sur deux murs en vis-à-vis de la pièce, d’y emboîter et d’y fixer les montants.
C’est une solution rapide avec des avantages acoustiques et thermiques. Le faux plafond autoportant est souvent choisi dans le cas d’une rénovation.
La pose d’un faux plafond
La pose d’un faux plafond ne semble pas compliquée mais si vous n’avez jamais réalisé ce genre de travaux, nous vous conseillons de faire appel à un artisan. De plus, elle nécessite d’avoir du matériel adapté comme un niveau laser ou un lève-plaques.
Si au contraire vous l’avez déjà fait ou que vous êtes un bricoleur expérimenté, nous vous expliquons la pose d’un faux plafond étape par étape.
Préparer la pose du plafond suspendu
Choisissez d’abord les suspentes en fonction de la nature de votre plafond. Par exemple, pour une ossature en bois, vous allez devoir choisir entre des longueurs de suspente de 90, 180 ou 240 mm. Ce choix doit se faire en fonction de la hauteur entre le sol et le plafond que vous souhaitez.
Vous devez commencer par tracer la hauteur de votre plafond suspendu. Pour cela, dans un coin de la pièce, repérez sur le mur sa hauteur. N’oubliez d’ajouter l’épaisseur de la plaque du faux plafond afin de savoir la hauteur des fourrures.
Mettez votre niveau laser au centre de votre pièce en veillant à ce que le rayon soit projeté pile au niveau du trait que vous venez de faire sur le mur. Tracez maintenant une ligne de hauteur sur tous les murs de votre pièce.
Installer les suspentes
Commencez par fixer une première suspente à chaque angle de votre pièce. Elle doit être à 10 cm minimum du mur et vous servira de repère de hauteur pour toutes les autres.
Placez la suspente contre la joue de la solive et réglez la hauteur par rapport au trait sur le mur. Vissez la suspente.
Vous devez maintenant joindre les 4 coins qui sont équipés de suspentes à l’aide d’un cordeau de nylon qui sera tendu de l’une à l’autre.
L’espace entre deux fourrures ne devra pas dépasser 60 cm et la liaison entre 2 plaques doit se faire hors des fourrures.
Vissez maintenant un à un les rangs de suspentes en veillant à les espacer de 60 cm au maximum sur la longueur des solives et de 120 cm au maximum entre les solives. Le cordeau en nylon vous permet de vous guider pour l’alignement.
Si la dernière solive est trop écartée du mur, la plaque risque d’être en porte-à-faux. Pour éviter cela, il suffit de cheviller une cornière de plafond sur les murs.
Installer les fourrures
Les fourrures se mettent en place en les clippant sur les suspentes. Il faut pousser fort sans hésitation jusqu’à que vous entendiez un « clic ». Il signifie que la fourrure est bien mise en place.
La pose des plaques du faux plafond
Si vous avez un lève-plaques, cela vous facilitera grandement la pose car les roulettes vous permettent d’ajuster de façon précise le positionnement.
Pour poser la première rangée, veillez à laisser un espace de 5 mm avec le mur. Procédez ensuite au vissage. Pour fixer chaque plaque, placez les vis tous les 30 cm le long des fourrures.
Pour couper des plaques qui correspondent à vos mesures, il vous suffit de les placer au sol et avec une règle de maçon pour vous guider, de trancher la ligne au cutter. Délicatement, relevez maintenant la plaque, trait de coupe vers vous et pour qu’elle se casse net, poussez l’un des côtés de la plaque.
Vous n’avez plus qu’à passer derrière la plaque et à trancher avec un cutter la face cartonnée.
Faire les joints
Maintenant que toutes les plaques sont posées, vous devez appliquer de l’enduit spécial pour joints entre les bords amincis.
- Posez sur ceux-ci une bande de calicot.
- Pensez à bien maroufler pour faire adhérer la bande. Repassez ensuite de l’enduit.
- Lissez avec un large couteau à enduire.
N’oubliez pas le joint contre le mur. Vous devez lui aussi le renforcer avec une bande de calicot et de l’enduit.