Un escalier à limons robuste et bon marché ou un escalier pliable plus coûteux mais très esthétique ? Si vous décidez d’installer un escalier chez vous, de nombreuses conditions jouent un rôle, comme par exemple le type de construction. En effet, selon le lieu de montage et l’espace disponible, vous pouvez choisir entre différents types de construction d’escalier. Nous vous indiquons quelles variantes conviennent le mieux à quelles conditions de construction.
Types de construction d’escaliers adaptés à chaque taille de pièce
Si vous envisagez d’installer un escalier dans une nouvelle construction ou dans le cadre d’une rénovation d’une construction existante, il vous suffit de vous faire une idée des différents types de construction.
1. escaliers à limons
Un escalier à limons offre de nombreux types de construction différents.
L’escalier à limons est un classique absolu parmi les types d’escaliers. C’est de loin le type de construction d’escalier le plus fréquent et aussi l’un des plus anciens. Il est robuste et dégage un aspect rustique. Particulièrement intéressant pour les propriétaires de maison : l’escalier à limons est la solution la plus avantageuse, tant en termes de matériaux que de montage. Il tire son nom des éléments porteurs inclinés des deux côtés, les limons. Ils délimitent les bords extérieurs de l’escalier et, selon les possibilités de construction, se trouvent librement dans la pièce ou peuvent être fixés aux murs. Dans ce cas, vous pouvez également opter pour un matériau d’une épaisseur relativement faible, car il permet néanmoins d’obtenir une stabilité et une robustesse très élevées.
Vous avez le choix entre différentes variantes d’escaliers à limons. Les escaliers à limons ouverts renoncent aux contremarches, ont un aspect filigrane et laissent passer beaucoup de lumière. Les escaliers à limons superposés sont également légers et laissent passer la lumière. Dans cette construction, les limons restent invisibles d’en haut et font en sorte que les marches dépassent légèrement sur les côtés. Les escaliers à limons peuvent être construits de manière droite ou incurvée et sont surtout utilisés dans les maisons d’habitation comportant jusqu’à deux unités d’habitation et sur des surfaces inférieures à 500 mètres carrés. Cela en fait un type d’escalier privilégié dans les maisons individuelles.
2. escaliers en harpe / escaliers suspendus
Un escalier en harpe est intemporel et convient également aux petits espaces en raison de sa taille.
Comme les cordes d’une harpe, l’escalier harpé ou suspendu est construit. Les marches sont suspendues à cette fameuse harpe, un câble, un tube ou une grille en acier, qui est fixée au plafond. Cette harpe sert d’élément statique : Elle transmet le poids de l’ensemble de la construction de l’escalier et de la charge de circulation et assure une stabilité maximale – même si elle présente une conception très filigrane. Cela fait de l’escalier en harpe dans son ensemble une variante appréciée pour les intérieurs modernes et sobres. Les marches d’escalier peuvent être en bois ou en métal selon vos souhaits.
- Les escaliers en harpe sont assez faciles à construire
- Ils apportent une séparation optique dès la construction.
- Il est parfois difficile, voire impossible, de transporter des objets volumineux par l’escalier en raison de la construction en harpe. Cela peut entraîner des difficultés si le transport de personnes s’avère nécessaire.
Pour les maisons individuelles et les maisons à deux logements, il n’existe pas de prescription correspondante, de sorte que les escaliers en harpe sont tout à fait autorisés. Les escaliers de bâtiments publics doivent toutefois être conformes à la norme DIN EN 1865, qui fixe des normes pour les systèmes généraux de brancardage et les moyens de transport des malades. En raison de leur conception, les escaliers en harpe ne répondent généralement pas à cette norme.
3. escaliers à boulons
Avec un escalier en colimaçon autoportant, les petites pièces paraissent tout de suite plus grandes.
L’escalier à boulons est également appelé escalier autoportant ou escalier à boulons porteurs. Cela en fait une variante d’escalier très variable. Les marches sont reliées entre elles par des boulons. L’escalier autoportant à boulons n’a donc pas besoin de support. Il se compose uniquement de marches, de boulons et, le cas échéant, d’ancrages dans le mur, qui assurent ensemble une statique optimale. Il donne ainsi une impression de légèreté et de filigrane. En outre, il convient d’installer un garde-corps pour garantir la sécurité des pas. Les escaliers à boulons existent en version droite avec des marches de même taille ou en forme incurvée. Ces dernières disposent de marches de différentes tailles.
4. escaliers à volée (à une volée, à deux volées et à volée centrale)
On a presque l’impression que l’escalier n’est composé que de marches.
Dans le cas d’un escalier à longerons, également appelé escalier surélevés, les marches reposent sur la structure porteuse, appelée longeron. Ces longerons sont en bois ou en métal et peuvent être disposés de différentes manières : individuellement (escalier à une volée), doublement (escalier à deux volées) ou parallèlement (escalier à volée centrale). Ce dernier nécessite une fixation supplémentaire avec des boulons afin de garantir une statique et une sécurité optimales. Cela est particulièrement important pour les escaliers courbes. Les tracés rectilignes sont en revanche plus faciles à réaliser d’un point de vue statique.
5. escaliers en porte-à-faux/à marches en porte-à-faux
C’est à vous de décider si vous souhaitez ou non installer un garde-corps sur l’escalier en porte-à-faux.
Les escaliers en porte-à-faux se distinguent par leur aspect apparemment flottant. Les cantilevers sont des poutres horizontales montées d’un côté. Elles sont fixées d’un côté au mur pour la construction de l’escalier et servent de structure porteuse. Les marches sont fixées dans le mur au moyen d’ancrages pour charges lourdes. La condition préalable à cette construction d’escalier très légère et moderne est un mur en béton stable. Il ne doit toutefois pas nécessairement s’agir d’un mur porteur.
6. escaliers en colimaçon
Avec un escalier en colimaçon, vous pouvez donner une touche particulière à chaque pièce.
Il y a des siècles, l’escalier en colimaçon était déjà une forme de construction très appréciée : il se compose d’un support central porteur, le colimaçon, et de marches qui y sont fixées radialement. On obtient ainsi une forme arrondie, mais il est parfois possible d’obtenir des plans carrés. Le fuseau, une colonne en acier ou en bois ou un tube de tension, s’étend au moins jusqu’au niveau de sortie, souvent même jusqu’au bord supérieur de la rampe d’escalier. Différentes variantes permettent d’obtenir une statique optimale pour les escaliers en colimaçon. Ainsi, les marches peuvent être glissées et serrées sur le tube de tension en tant qu’éléments autoportants avec des tambours d’écartement. Un cantilever n’est pas nécessaire.
En outre, il est possible d’intégrer un limon qui porte les marches et qui est soutenu par le fuseau. En outre, les marches peuvent être posées sur des poutres en porte-à-faux et ainsi être stabilisées. Les escaliers en colimaçon soulignent l’aménagement moderne des espaces intérieurs et sont également utilisés comme escaliers extérieurs. Dans ce cas, il convient de respecter les prescriptions en matière de construction concernant la sortie minimale et le diamètre de la broche.
7. escaliers pliants
Les escaliers pliants ont un aspect moderne et inhabituel et s’accordent particulièrement bien avec le design industriel.
Tout comme l’escalier à bras porteur, les marches de l’escalier escamotable semblent flotter librement dans l’espace. Il s’agit toutefois d’une construction d’escalier fermée, sans sous-structure visible. Les marches donnent l’impression d’être pliées et surtout d’être d’une seule pièce – d’où la désignation. Les coûts de construction d’un escalier en colimaçon sont très élevés, ce qui fait de sa construction l’une des plus grandes disciplines de la construction d’escaliers. Mais les efforts et les coûts élevés qui en résultent en valent la peine. Les escaliers pliants ont un aspect très esthétique et sont donc très appréciés dans les maisons modernes à l’architecture exigeante. L’escalier est monté sur le mur à l’aide de boulons ; il n’est pas nécessaire de recourir à des poutres en acier ou à d’autres structures porteuses. Vous créez ainsi un aspect léger et filigrane.
La difficulté de la construction dépend du matériau utilisé. Les escaliers en béton sont relativement faciles à réaliser, car la volée d’escalier pliée peut être coulée en tant qu’élément préfabriqué. Pour les escaliers en acier, il en va autrement, car une statique suffisante ne peut être obtenue que par des tôles d’acier parallèles, superposées et reliées entre elles. C’est pourquoi il est toujours recommandé de faire appel à un spécialiste en statique lors de la construction d’un escalier en colimaçon.
Aperçu des coûts des différents types de construction
Le coût total des différentes constructions d’escaliers est très variable. Cela s’explique d’une part par les coûts plus ou moins élevés des matériaux et d’autre part par les coûts variables des artisans et, le cas échéant, des staticiens. Dans le tableau, vous trouverez un aperçu des coûts moyens à prévoir pour les différents types de construction d’escaliers :
Type d’escalier | Frais de matériel | Frais de matériel |
Escaliers à limons | selon le matériau / le type de bois 600 à 850 euros | 1.500 à 2.000 euros |
Escaliers en harpe | 1.500 à 2.000 euros | 3.000 à 5.000 euros |
Escaliers à boulons | selon le matériau / l’essence de bois 2.500 à 8.000 euros | 1.500 à 2.000 euros |
Escaliers en bois | selon le matériau, de 1 500 à 2 000 euros | 1.500 à 2.000 euros |
Escaliers en porte-à-faux | 2.500 à 4.000 euros | 3.000 à 5.000 euros |
Escaliers en colimaçon | 800 à 2 200 euros | 1.500 à 2.000 euros |
Escaliers pliants | selon le matériau 3.000 à 5.000 euros | 3.000 à 5.000 euros |